lundi 27 octobre 2014

Vendredi soir, dernier cours avant les vacances...


Vendredi soir, dernier cours avant les vacances, TD de thermo, étudiants et professeur fatigués.
Le professeur demande aux étudiants d'effectuer une petit calcul numérique trivial pour mesurer le travail mécanique échangé lors d'une transformation thermodynamique. 
Devant la mollesse et la nonchalance des étudiants un peu endormis, ce dernier s’énerve : 

Le professeur : 
"Mais enfin, avec vos calculettes vous avez au moins 200 fois la puissance de calcul de l'ordinateur d’Apollo et vous n'êtes même pas capables de me donner le résultat ! Les générations précédentes sont allées sur la Lune avec des règles à calculs, vous on se demande ce que vous ferez ?"

Un étudiant : 
"Nous monsieur, on y est resté dans la Lune !" :-)

Sic itur ad astra
« CECI A ETE FAIT AVEC UNE REGLE A CALCULS ! 
Votre Tanguy nonchalant qui a BAC+8 a plus de puissance de calcul dans son téléphone mobile et est toujours aussi nul en mathématiques parce qu’il ne veut pas faire plus de quinze minutes de travail le soir ! 
Où pensez vous qu’il aille ? »


Si vous êtes souvent dans la lune, sachez que pour y poser le pied, les Américians n'ont eu besoin que de deux ordinateurs, strictement similaires. La puissance de calcul fait peur : une puissance CPU de 1 MHz, pour une RAM s'élevant à 4Ko et une ROM à 36Ko, et un poids de 32Kg.


Pour une fois où les kilos du poids titillent ceux de la mémoire interne, profitons-en.

L'ordinateur d'Apollo 11

Les deux bombes de calcul étaient positionnées dans le module lunaire et dans le module de commande resté en orbite autour de la lune. Pour la petite histoire, le Journal du Net a comparé la puissance de différents ordinateurs de différentes générations... 

L'ordinateur d'Apollo 11




jeudi 23 octobre 2014

Premiers test d'éjection pour la structure du CUBSAT fabriquée à l'IUT de Cachan.

Pascal Martinelli et ses étudiants de projets ont développé une procédure de découpe jet d'eau permettant de réaliser les structures des cubsat pour un prix très faible.
Réalisé par Benoit Guilleux en juillet, la structure a passée avec succès ses premiers test d’éjection.







Test d'implantation de réservoir du Jodel D18

Les étudiants du groupe D18 responsables du circuit pétrole ont réalisé une maquette d'encombrement en médium découpée au laser du futur réservoir . Cette maquette permet de vérifier l'implantation de ce réservoir et son passage à travers les trappes de visite.



Quelques éléments de la Formule CRIC

Développée par Pascal Martinelli et les étudiants de l'IUT de Cachan, la formule CRIC est une partie opérative de mécatronique équipée de lecteur Rfid , gyroscopes, télémètres ultrasons etc ... dont l'objectif est de permettre des courses entre plusieurs robots dans les écoles d'enseignement supérieur.




VOLVO OCEAN RACE...c'est reparti !

samedi 18 octobre 2014

Jodel D18, modélisation du Turtle deck

La modélisation en CAO progresse. L'utilisation des fonctions surfaciques de solidedge nous a permis de représenter le "turtle deck", c'est à dire le dos en contreplaqué du fuselage. Il faut pour cela récupérer pour cela les esquisses des différents cintres du fuselage ainsi que des courbes guides longitudinales. Il est ensuite possible de construire une surface prenant appui sur ce maillage de courbes. 
Au passage, nous pouvons constater que la liasse de plan en anglais du Jodel D18, dessinée par un certain F.R est de bonne facture car les problèmes d'interférence entre les cintres et le dos en contreplaqué sont minimes, ce qui n'est pas toujours le cas lors du passage des plans 2D au modèle 3D.




mardi 14 octobre 2014

Moteur GRIFFON, premier démarrage après restauration

Ah cette musique céleste .....

Moteur de 2000 cv, hélices contrarotatives ...


lundi 13 octobre 2014

Micro satellite EYESAT

Coté maquette mission accomplie..
(Cette maquette va être dupliqué à 6 exemplaires..)


Les étudiants de l'IUT de Cachan ont réalisé la maquette de microsatellite EYESAT. Les résultats étant parfaitement probants, c'est l'IUT de Cachan qui va se charger de la réalisation des structures triangulées.

Projet JANUS : Satellite EYESAT
Alain Gaboriaud ( Resp Janus / CNES ) 
Ayoub et Matthieu : IUT GMP2 > Ecole d'ingé & Licence ville d'avray ( stage CNES en 2015 )

Autres : Etudiants Estaca / SUPaero / Enac




Reste le vrai satellite à construire : L'IUT de Cachan est en charge de la conception et de réalisation de la structure..  Bonne nouvelle, les premiers essais d’éjection de la structure par le pod de lancement ont été validé, ce qui laisse augurer que c'est vraisemblablement le département gmp de l'iut de Cachan qui fournira la structure de vol pour le lancement en 2016.



dimanche 12 octobre 2014

Jodel D18, la modélisation avance...




lundi 6 octobre 2014

Jodel D18 : Modélisation de la gouverne de profondeur


En animation, le montage de la gouverne


dimanche 5 octobre 2014

Séquence de montage du gouvernail de direction du Jodel D18

Afin de mieux visualiser les interférences éventuelles lors de la conception du circuit de commande du jodel D18, nous avons modélisé le gouvernail.


La CAO permet d'illustrer très facilement la séquence de montage de ce gouvernail en procédant à des saisies d'écran sur lesquelles on fait apparaître les pièces au fur et à mesure. Toutes ces images sont ensuite montées en animation .GIF.



Témoin d'une époque : La 2CV

Une très belle Citroën 2cv est visible régulièrement sur le parking de l'IUT. Cette belle restauration est l'oeuvre d'un étudiant GMP.

Cette voiture fut conçu initialement comme une voiture minimaliste : "Quatre roues sous un parapluie".
Voici le cahier des charges confié aux ingénieurs de citroën : « Faites étudier par vos services une voiture pouvant transporter deux cultivateurs en sabots, cinquante kilos de pommes de terre ou un tonnelet à une vitesse maximum de 60 km/h pour une consommation de tois litres d’essence aux cent. En outre, ce véhicule doit pouvoir passer dans les plus mauvais chemins, il doit être suffisamment léger pour être manié sans problèmes par une conductrice débutante. Son confort doit être irréprochable car les paniers d’oeufs transportés à l’arrière doivent arriver intacts. Son prix devra être bien inférieur à celui de notre Traction Avant »

Admirez la compacité du Groupe Moto Propulseur


mercredi 1 octobre 2014

Des nouvelles de la Mathis 333 !

La Mathis 333 de Jean ANDREAU coule des jours paisibles dans un musée de Californie : (The Tampa Bay Automobile Museum). Son nouveau propriétaire a procédé à une restauration de grande qualité et ... elle roule à nouveau!

On rappelle que cette automobile conçu en 1946 consomme 3 litres au 100 km !
Un article rédigé par le claviste fait le point sur l’énergétique des véhicules routiers :






Nous reproduisons ci dessous le rapport de restauration :

Mathis 333  - le point

La voiture a été restaurée :
- La structure en aluminium a parfaitement résisté depuis 1946. Il y avait seulement  une faiblesse sur un côté au niveau de la  suspension. La coque aluminium de Jean Andreau est un succès technique.
Le moteur avait beaucoup souffert. Les chemises des cylindres étaient coniques et nous avons du réaléser, ayant peur de sortir les chemises du bloc en alu. la cylindrée est donc très légèrement supérieure à l'original. Tous les accessoires ont été sérieusement révisés. Des ventilateurs avaient été ajoutés sur chaque radiateur. Après nettoyage des radiateurs, ils ont été supprimés. Le moteur a tourné au soleil de Floride pendant une heure au ralenti sans échauffement inconsidéré. Les essais sur route ont été également concluants.
- La tenue de route et la suspension sont bonnes. La boîte de vitesse va nécessiter une révision.
- Le siège arrière manquait et a été remplacé. Par contre il n'y a pas de place pour la roue de secours. Le logement visible dans le plancher des premiers prototypes a disparu et deux boîtes à outils sont incorporées sous le siège avant.
Il faut faire un choix entre un troisième passager et la roue de secours. Aujourd'hui ce serait normal mais en 1946, c'est anormal..

Sur ce dernier (?) prototype le réservoir à essence est en charge sous l'auvent et la batterie a pris sa place à l'arrière. Le seul problème est le manque d'accessibilité à l'arrière du tableau de bord.
En conclusion la 333 est une excellente création, née il ya plus de 70 ans. C'est la vieille histoire du conservatisme qui tue l'innovation.
Il reste à savoir pourquoi la 333 en est resté à l'état de prototype. De fait, en raison  du manque total d'archives contemporaines du Salon de l'Auto de 1946, que ce soit chez le Gouvernement (plan Pons, homologation) chez les partenaires tel l'Aluminium Français ou chez Mathis, il faut avoir recours à l'imagination.
Nous avons identifié cinq raisons :
1/  Difficultés de construction.
La coque en alu de 1mm d'épaisseur avec 2000 points de soudure pouvait effrayer, bien que Chausson soit capable de sortir la Dyna  Panhard, peut être moins radicale du fait de la structure en aluminium moulé. Cela devait avoir une incidence sur le prix de revient. Par contre la motorisation, bien que partiellement issue de l'aéronautique, était sans problème.
2/ Marketing. 
La France n'aime guère les voitures à deux portes (2 cv Citroën ou 4 cv Renault.)  Les trois places, les trois roues, autant d'éléments propres à rebuter un client potentiel et assez puissants pour effrayer un marketing prudent.
3/ Problèmes financiers.
L'usine de Strasbourg est détruite. Emile Mathis, tardivement de retour des Etats Unis, ne fait plus d'investissement à titre personnel dans ses entreprises.
4/ Le plan Pons.
Il ignorait Mathis. Il semble que ce n'était pas une barrière absolue. Encore fallait-il une volonté et une ténacité pour l'infléchir. Panhard est passé, Pigozzi a récupéré Simca. L'homologation, d'après un document de Jean Andreau, avait été prévue et une voiture était préparée, de fait celle du Salon. Dans sa note Jean Andreau craint les gens en charge de l'homologation. Pourquoi ? mystère.       Jean Albert Grégoire s'entendait très bien avec Paul Marie Pons.


5/ Aluminium Français
Ils avaient deux poulains pendant la guerre l'AFG de leur ami Grégoire et la 333 de Jean Andreau. L'A.F. a investi financièrement  dans les deux projets. Etait-il possible de pousser deux projets au lendemain de la guerre ou fallait-il en sacrifier un ?  Les archives relatives à Andreau et à la 333 ont été égarées mais dans une Assemblée Générale, suivant la fin de la guerre,  il est dit qu'un seul projet, conçu pendant la guerre, existait à la Libération. Curieuse amnésie concernant la 333 quand leur revue publiait à la même époque un artIcle exhaustif de Jean Andreau sur sa voiture.
Il suffit d'additionner ces cinq raisons pour expliquer l'abandon de la 333. Si un jour des archives sont découvertes, nous en saurons plus.

 Nous ne pouvons que regretter l'abandon du projet. Le succès de la 333 dans notre Musée est tout à l'honneur de Jean Andreau.

Alain Cerf
26/9/2014.