samedi 27 octobre 2012

ACTUALITES


Le groupe "Essais aérodynamiques" teste des méthodes de fabrication de tronçon d'aile pour l'essai en soufflerie de l'aile de la Luciole.

 Le tronçon est constitué d'un noyau en mousse de polystyrène découpé au fil chaud, flanqué de nervures en médium découpées au laser, le tout étant centré par un tube d'aluminium.

Le revêtement est pour l'instant constitué d'un tôle d'aluminium 2024 de 5/10eme mise en forme (cintrage) au bord d'attaque sur un tube puis glissée sur la noyau en polystyrène.

Nous rencontrons des difficultés dans la mise au point de la méthode de collage de la tôle sur le noyau. Nous souhaitions mettre le tout sous vide partiel mais l'opération est très délicate et nous n'arrivons pas à faire un vide suffisamment bien réparti pour plaquer tout le revêtement. Malgré plusieurs tests, la méthode n'est pas encore au point ! On continue à expérimenter.


Nous  avons reçu de l'entreprise HKWaéro un tronçon d'aile équipé d'une hypersustentation constituée d'un volet à fente + bec.



 Déploiement du volet à fente + bec.

 Détails de la construction en aluminium

Le groupe "Fuselage" de la Luciole procède en ce moment à la vérifications des gammes de fabrication du fuselage. C'est un travail très fastidieux et l'on se change les idées en découpant quelques pièces sur la machine de découpe jet d'eau.

jeudi 11 octobre 2012

Les projets 2012 - 2013


Bonjour à tous.

Comme   chaque   année,   un   petit   courriel   pour   avoir   des  nouvelles des anciens étudiants,   réactualiser  vos coordonnées et vous donnez des nouvelles de l’association aérodyne.
Afin de garder le contact avec les anciens étudiants, je vous serais gréé de bien vouloir me réactualiser vos coordonnées par courriel. De mon coté, cela me permet de vous transférer des éventuelles propositions d’emploi, des nouvelles etc …

L’IUT se porte plutôt bien dans le contexte actuel. Grace aux investissements de l’équipe de GMP et à l’appui du Directeur nous nous sommes équipé d’une machine de découpe jet d’eau qui complète parfaitement la machine de découpe laser que nous avons déjà .
Le jet d’eau (3500 bars !!!) permet de découper de très fortes épaisseurs dans à peu près tous les matériaux. Pour aérodyne c’est parfait car nous pouvons découper toutes nos ferrures alu ou acier très facilement.

Photo Aérodyne
PROJETS : 
Pour l’année 2012 – 2013, le programme est chargé !

Essai Longeron

Un groupe d’étudiant (Rayane EL BAROUDI & Gatien LEPRINCE) est chargé de mettre en œuvre l’essai en flexion statique du deuxième longeron de la Luciole.
Le premier essai mené par Marie CHABROUX et Emile TOUMLILT nous a permis de valider le longeron avec une résistance prouvée jusqu’à un facteur de charge de 8.79.

Photo Aérodyne
Mais lors de l’essai, le longeron à déversé entraînant alors la ruine de la structure. Le groupe de cette année à pour objectif de renforcer les systèmes anti-devers et de mener à bien les essais jusqu’à rupture en flexion statique.


Soufflerie à Fumées

Deux étudiants (Bertrand SOUBIROUS & Corentin LELU-BRENAT) travaillent à l’amélioration de notre soufflerie à fumées en essayant d’éliminer tous les défauts de notre premier prototype :
Diminution du nombre de pièces spécifiques et de la masse, mise au point des expériences.



Nos procédés de visualisation ont retenus l’attention de Benoit BLANCHARD, gérant de la société Aérodynamique Eiffel, qui est venu visiter nos installations.
D’autre part, l’association DIRISOFT, via son directeur technique Hervé KUHLMANN (http://www.dirisoft.fr) a fait une série de clichés de leur maquette de projet de dirigeable.

Photo www.dirisoft.fr
LUCIOLE Fabrication du fuselage:

L’arrivée à l’IUT d’une machine de découpe jet d’eau facilite considérablement la fabrication des cadres et des ferrures métalliques. Nous terminons cette année le dernier cadre métallique avant assemblage du fuselage.
Benjamin CARRE, Paul PERUSAT, Aguilène KICHENASSAMY, Romain BREGERE ont repris le flambeau pour cette étape importante.




LUCIOLE & Projet HKW : Essais aérodynamique à la soufflerie Eiffel.

Grace à la bienveillance de Monsieur Blanchard, gérant de la soufflerie Eiffel, nous lançons cette année une campagne d’essais aérodynamiques sur deux projets d’avions légers.
Photo www.AerodynamiqueEiffel.fr


  • La luciole MC30 de Michel Colomban. Pour le projet luciole, il s’agit de tester différents types d’hypersustentateurs à des vitesses similaires à celles de l’atterrissage.


  • Le projet HKW aéro. Pour le projet HKWaéro, il s’agit de valider les solutions constructives choisies et de mesurer le coefficient de portance maxi, la qualité des écoulements etc …. L’entreprise HKWaéro à pour objectif de produire un ULM performant et simple afin de réduire les coûts de production et d’utilisation.

 Ces essais seront menés par Alexis GREIBILL, Alexis CHENUET, César PARENT et Matthis DURAND
Photo Aérodyne
Nous allons être accueillis dans les locaux historiques de la soufflerie Eiffel à Paris pour mettre au point ces deux expériences. Cette soufflerie, installée dans le 16eme arrondissement de Paris en 1912 est en activité depuis cette date !
Photo www.AerodynamiqueEiffel.fr
La veine de la soufflerie est de type à veine ouverte, de 2m de section et avec une vitesse de 30 m/s : idéale pour tester les avions légers.
Photo Aérodyne
Le groupe AERODYNE 2012 – 2013 presque au complet (Bertrand, Aguilène, César, Alexis, Corentin, Alexis et Matthis.), lors de la visite des installations pour la prise de mesures.

Projet « Etoile des cimes ».

Cette année, trois étudiants (Sarah BENESSIANO, Matthieu LECREVISSE, Sam BRAMOULLE)  travaillent sur le projet « étoile des cimes » de l’architecte Gilles Ebersolt.
Il s’agit d’une structure légère déposée par ballon sur la canopée d’une forêt  tropicale et qui peut accueillir des chercheurs sur une plate forme.
Il faut donc  favoriser une structure ayant un maximum d’envergure et donc de prise dans la couronne de l’arbre. Les structures auto-tendantes (ou tenségrité) disposent de cet attrait : développement tridimensionnel  maximum pour un minimum de matériaux. La forme de « tétraèdre Snelson » a été retenue avec succès : c’est une des rares  structures autotendantes disposant d’un réseau en compression réparti orthogonalement.
L’Etoile des Cimes  a une envergure d’environ 12 mètres, compatible avec la couronne d’un émergent.
Le dispositif combine 2 modèles structurels :
- Le Noyau structurant auto-tendant, qui  propose un espace habitable réduit pour 2 personnes ;
- Les antennes incrustives en poutre poisson symétrique, qui traversent intégralement le Noyau. Ce  sont des espaces extérieurs, utiles aux  observations et collectes. Un abri de toile rend possible le bivouac. La partie supérieure  du Noyau est prolongée par des mâts destinés à recevoir les toiles tendues et éclairées, nécessaires à la capture nocturne des insectes.
Les étudiants vont travailler sur la réalisation d’une maquette et sur l’étude de l’aménagement de la plate forme de vie (conception des planchers et des meubles démontables etc …)
Gilles EBERSOLT : http://blog.radeau-des-cimes.org

Gilles EBERSOLT : http://blog.radeau-des-cimes.org

FINANCEMENTS :

L’association AERODYNE est à la recherche de financements pour lancer ces différents projets.
Les dons nous permettent de faire face aux dépenses imprévues, inhérentes aux études que nous menons.
Pour l'instant, deux partenaires Aerodynamique Eiffel et HKWaéro participent à nos projets qui sont également épaulés par l'IUT de Cachan.

Toutes les contributions sont les bien venues : 

Association AERODYNE,
Dpt GMP, IUT de Cachan, 
9 av de la division Leclerc, 94234 Cachan cedex
Aerodyne.cachan@gmail.com                                                                                                       


mercredi 3 octobre 2012

Premier rendez vous à la soufflerie Eiffel

Ce mardi nous avions rendez vous à la soufflerie Eiffel (Paris 75016) pour notre premier rendez vous de travail. Nous allons cette année pratiquer deux essais aérodynamiques dans la soufflerie pour tester différents types d'hypersustentation pour notre projet de Luciole MC30 et pour le projet de l'entreprise HKWaéro (http://www.hkw-aero.fr/projet.html).

Monsieur Benoit Blanchard, gérant de la soufflerie nous a accueilli très gentiment de 17h30 à 19h30 pour une présentation de la veine historique et une démonstration de fonctionnement des installations ! 
Cachée au 67 rue Boileau, metro Exelmans, dans le 16 eme arrondissement de Paris, nous découvrons la façade du Laboratoire Eiffel déplacé à l'emplacement actuel en 1912 et toujours en activité depuis. 

 Initialement Gustave EIFFEL avait installé sont laboratoire au pied de la tour Eiffel, sur le champs de mars. C'est sur la tour qu’eurent lieu  les premiers essais aérodynamiques réalisés par Eiffel. Un câble était tendu depuis le deuxième étage de la tour sur lequel on laissait chuter un astucieux dispositif de mesure qui enregistrait la vitesse et la force de traînée des objets qui étaient montés dessus.


 Le dispositif en question.

Les quatre étudiants qui vont préparer l'essai de cette année : Alexis, Matthis, César et Alexis.

 Visite de la salle de commande d'époque !


Des normes électriques d'époque 110 V - 200 Ampères !

 L'intérieur de la veine d'essai, plus exactement le divergent réalisé en toile de lin tendue sur une structure en bois. Au fond, le rotor de 7 tonnes !

 Le profil étalon qui permet de calibrer toutes les souffleries de France.

Le divergent et le ventilateur vue depuis l'extérieur.

 Nos petits étudiants qui donnent l'échelle !

Une vue panoramique de la plate forme d'essais.

Presque tout le groupe aérodyne de l'année 2012-2013 réuni devant le convergent :
Bertrand, Aguilène, César, Alexis, Corentin, Alexis et Matthis.


La vue du divergent et du bâtiment. (photo César Parent)


mardi 2 octobre 2012

Craiomées

L'artiste sculpteur Thomasine Giesecke (www.thomasinegiesecke.com/) présente ce WE sa dernière oeuvre sur le thème des diatomées : Des copies de ces organismes microscopiques aux formes très esthétiques ont étés réalisées en découpe laser au département GMP de l'IUT de Cachan puis déformées et installées par le sculpteur sur un gisant. Le résultant rétro-éclairé est assez étonnant.