Cette fin de semaine fut consacré à notre participation à un colloque sur les transports du futur organisé par l'université de technologie de Belfort Montbéliard et à la visite de deux stagiaires.
Tout commence donc par un trajet en train depuis Paris et en arrivant sur Strasbourg on prend conscience de l'urgence qu'il y a à traiter le problème du réchauffement climatique :-)
Après une nuit bien courte consacré à la rédaction de nos présentations, le petit déjeuner des ingénieurs :
Le colloque est consacré aux TRANSPORTS DU FUTURS. Je présente une intervention : "La masse un problème de poids : Comment construire léger". Dans les systèmes de transports, la masse est LE paramètre fondamental à traiter. Il est presque toujours plus intéressant de minimiser la masse que de traîner des technologies aïlletek et PESANTES qui par leur simple masse obèrent le gain qu'elles espèrent amener sur la consommation.
Il s'agissait donc lors de cette présentation de rappeler des principes simples qui permettent de faire des structures légères :
- Mettre en place un bureau d’étude digne de ce nom : ce n'est pas l'amélioration technologique qui décide de la qualité massique d'une automobile, mais beaucoup plus le jus de cervelle des ingénieurs/dessineurs en charge du projet.
- SIMPLIFIER à OUTRANCE :
Simplification des structures, minimiser le nombre de pièces : « Tout ce qui n’est pas absolument nécessaire est inutile ! ». Grouper les organes.
- Concevoir des structures adaptées aux sollicitations :
Nos deux étudiants César PARENT et Alexis GREIBILL ont présenté la philosophie Soyouz devant un amphi bien rempli. L'antique fusée Soyouz a vu naître et disparaître les navettes spatiales et toute une série de lanceurs "ultramodernes et novateurs".
Antique certes, mais l'analyse des performances de Soyouz souligne qu'elle a peu à envier aux meilleurs lanceurs actuels. Soyouz approche des 2000 vols et est aujourd'hui le seul lanceur (excepté le récent lanceur Chinois) a envoyer des hommes dans l'espace ! De plus, le coût d'un lancement Soyouz est très inférieur aux coûts des lanceurs récents.
Ainsi, il-y-a toutes les chances que Soyouz vole encore dans 30 ans voire encore bien plus longtemps. La saga Soyouz, ou plutôt les technologies Soyouz, souligne que le futur appartient pour une grande part plus à l'intelligence d'une conception très simple, donc intrinsèquement fiable et peu coûteuse, plutôt qu'à une course à l'hypertechnologie et à la pseudo innovation ! L'intervention de César et d'Alexis a été entièrement filmée, leur support sera publié dans les actes de ce colloque.
Le lendemain, visite des stagiaires chez HKW aéro (http://www.hkw-aero.fr/). Alexis à travaillé sur la conception d'une version motoplaneur de l'ULM en cours de développement et César à travaillé sur la la traçabilité, l'implantation de l'atelier de production d'avions et sur la gestion du stock de pièces..
Le président de l'entreprise HKW aéro, Michel KIEFFER prend à cœur son rôle de tuteur en organisant des cessions de formations à l'aérotechnique pour nos étudiants, des visites de musés en allemagne et en mettant également nos étudiants en position de formateurs pour les étudiants de l'UTBM.
Formation des étudiants de l'UTBM
Visite des Technik Museum de Sinsheim et de Speyer :
42 cylindres, 4000 cv !